Chers membres du SCFP 104,
La semaine dernière, nous avons rencontré l’employeur pour une autre séance de négociation. Malheureusement, l’employeur a adopté la position selon laquelle il y a très peu de place pour un mouvement sur les points restants et il n’y a pas de place pour un mouvement sur son offre salariale. Pour être clair, l’employeur n’a pas du tout bougé par rapport à son offre salariale initiale.
Au cours de cette séance, l’employeur a maintenu sa position et a continué à essayer de justifier l’offre salariale insultante qu’il a déposée. D’après leur présentation, ils ne tiennent pas compte de nos niveaux de personnels critiques, des taux de vacance élevés, des compétences uniques de nos membres, de la responsabilité que nous avons pour la sécurité du public et des policiers, ni de l’impact du travail et des conditions de travail sur notre santé mentale. Leur analyse a également montré qu’il n’y a pas de problèmes de recrutement et de rétention.
Tout au long de cette ronde de négociations, nous avons lutté contre les nombreuses concessions demandées par l’employeur. Il semble que l’employeur croit que notre groupe a été créé en 2014 sans tenir compte de l’histoire des conditions qui ont été établies au cours des décennies précédentes.
Notre groupe était étroitement lié aux membres réguliers de la GRC en termes de salaires, d’avantages sociaux et d’autres conditions pendant de nombreuses années. Nous n’étions pas liés aux autres groupes de l’administration publique centrale. Cependant, tout au long de ces négociations, l’employeur a gardé le cap sur les autres 300 000 fonctionnaires et les 28 autres unités de négociation tout en négociant avec nous.
Nous sommes déçus que l’employeur ait adopté cette approche. Comme beaucoup d’entre vous, nous sommes découragés que l’employeur ait si peu d’estime pour notre travail et son impact.
Dans un effort pour aider à résoudre les problèmes en suspens de manière opportune, nous procédons à une médiation. Nous espérons qu’un médiateur tiers pourra nous aider à conclure un accord de principe avec l’employeur. Nous espérons obtenir des dates pour la médiation bientôt et nous vous informerons des dates dès que nous les aurons.
Nous sommes un groupe incroyable, et nous resterons unis et nous nous battrons si nous le devons, et nous nous battrons dur! Nous devons compter les uns sur les autres, nous soutenir mutuellement et rester unis, maintenant plus que jamais.
Nous travaillons sur une date pour une rencontre de discussion virtuelle, au cours des deux prochaines semaines, pour discuter de notre situation et des prochaines étapes… alors restez à l’écoute.