2020-06-28
Bien que COVID-19 ait ralenti un peu les choses, votre comité de négociation est de retour, travaillant dur sur les préparatifs. Votre équipe passionnée et énergique s’est réunie virtuellement et a fait du bon travail.
Du début, nous avions fait savoir à l’employeur que nous étions impatients et que nous voulions arriver à la table immédiatement, cela n’a pas changé. L’employeur avait un négociateur chargé de travailler avec nous, mais maintenant, cette personne prend sa retraite et ils sont en train d’essayer d’embaucher quelqu’un d’autre. Une fois qu’ils auront embauché quelqu’un, il leur faudra un peu de temps pour se familiariser avec notre cas unique.
Nous allons persévérer à leur en parler. Nous avons besoin d’une convention collective qui fusionnera les mc, efp, IM et TO et veillera à ce que la disparité créée par l’employeur soit corrigée tout en tenant compte des besoins uniques de chaque groupe. Il ne fait aucun doute, surtout avec ce que nous avons vu récemment, à quel point votre travail est essentiel pour les Canadiens. Nos conditions de travail et notre contrat doivent en tenir compte.
On a l’impression que nous sommes «devant» de la Fédération nationale de la police (FNP) lorsqu’il s’agit de qui devrait s’asseoir à la table de négotiations en premier parce que nous nous sommes certifiés avant elle. Cela ne fonctionne pas de cette façon. Le Conseil du Trésor, l’employeur, a plusieurs négociateurs et ils travaillent tous simultanément. Nous ne sommes pas attribués aux mêmes négociateurs et chaque processus de négociation se déroule à son propre rythme.
Nous comparer au NPF, c’est comme comparer des pommes et des oranges en matière de négociation. Bien que la plupart de nos conditions de travail et de nos échelles de rémunération aient été historiquement liées au membre régulier d’une manière ou d’une autre, nous sommes confrontés à la complexité de fusionner quatre groupes différents (mc, efp, IM et TO) et de corriger la disparité entre les groupes qui a été créé par l’employeur. Nous devons être prudents et ne pas nous y précipiter. La préparation est primordiale.
Si la FPN devait négocier ou même terminer sa négociation avant nous, ce n’est pas une si mauvaise chose pour nous. Étant donné que nous avons historiquement été liés à eux, en fonction de ce qu’ils accomplissent, nous pourrions être en mesure de négocier plus facilement certains des mêmes articles, en utilisant, par exemple, des clauses «moi aussi» (qui valent vraiment la peine d’un Google).
Le processus de négociation est très complexe et il y a beaucoup de considérations stratégiques pour s’assurer que nous obtiendrons le meilleur contrat possible. Même si nous ne sommes pas assis à la table en ce moment-ci, chaque interaction que nous avons avec l’employeur fait partie du tableau d’ensemble de la négociation. Nous négocions constamment une chose ou une autre en votre nom et tous les points du message de mise à jour de juin en sont des exemples.
Nous vous tiendrons tous au courant des principales étapes du processus de négociation collective. N’oubliez pas que la négociation de bonne foi implique une grande confidentialité. Nous ne pouvons pas partager des points spécifiques dans l’accord proposé jusqu’à ce qu’il soit temps pour un vote de ratification. Nous ne devons pas non plus partager publiquement les éléments prioritaires ou les stratégies de négociation, car l’employeur saurait alors ce qui est le plus important pour nous.
Si vous avez des questions sur le processus de négociation collective ou où nous en sommes dans ce processus, veuillez contacter votre délégué local.